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Fidélité à l’original : Texte Original

L'an mil huit cent cinquante quatre, et le vingt deux du mois de novembre à cinq heures du soir par-devant nous, adjoint faisant les fonctions d'officier de l'état civil de la commune de Saint Léger, canton de Damazan, Lot et Garonne, sont comparu dans notre maison commune, les portes ouvertes, Rosier Pierre, cultivateur, âgé de vingt cinq ans d'après son acte de naissance à nous fourni, natif de Monheurt, et fils légitime majeur de feu Rosier Jean, décédé d'après son acte de décès à nous représenté, et de Bodis Marie, demeurant à Caillau, présente commune, ici présente et consentant, ledit Rosier Pierre est libéré du service militaire comme fils de veuve; et Bodis Marie, sans profession, âgée de vingt six ans d'après son acte de naissance, native de cette commune, et fille légitime majeure de Bodis Pierre et de feue Verteuil Élizabeth, décédée d'après son acte de décès, demeurant avec son père à Bure, présente commune, ici présents et consentant; lesquels nous ont requis de procéder à la célébration du mariage projeté entre eux et dont les publications ont eu lieu devant la porte extérieure de notre maison commune les dimanches vingt deux et vingt sept octobre dernier : aucune opposition au dit mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à leur réquisition, et après avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées, avons demandé au futur époux et à la future épouse, s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparément et affirmativement, déclarons au nom de la loi que Rosier Pierre et Bodis Marie sont unis par le mariage; de tout quoi avons dressé acte en présence des sieurs Vidale Jacques, instituteur, âgé de quarante trois ans, Marabail Louis, tonnelier, âgé de trente huit ans, Laffargue Laurent, menuisier, âgé de quarante trois ans, et Aillet Jean, forgeron, âgé de vingt neuf ans, tous domiciliés de la présente commune, non parents des parties, lesquels ont signé avec nous le présent acte, ainsi que le futur, non le père ni la mère ainsi que la future, pour ne savoir, ainsi qu'ils l'ont déclaré après lecture faite; en vertu de la loi, les futurs nous ont présenté le certificat de Me Pécleve, notaire à Damazan, en date du dix neuf courant.